Le cheval de Przewalski, Equus ferus przewalskii, appelé takh par les Mongols, est une sous-espèce très proche du cheval (Equus caballus).
Le cheval de Przewalski serait l'un des précurseurs du cheval domestiqué. L'homme n'a toutefois jamais réussi à le domestiquer.
Il a été découvert tardivement, en 1879, par le colonel N. M. Przewalski. Cet explorateur russe le trouva en Dzoungarie, dans les montagnes qui bordent le désert de Gobi. Avant cet événement, l'espèce était considérée comme éteinte, décimée pour sa viande par les chasseurs mongols.
les derniers individus sauvages ont été aperçus en Mongolie en 1969. À compter de cette date, l'espèce a été considérée comme disparue dans la nature.
Elle fut perpétuée par les spécimens des zoos. Tous les animaux actuels descendent d'un groupe de 13 reproducteurs capturés vers 1900.
Vers 1977, il y avait seulement 300 animaux vivant en captivité à travers le monde. Des programmes d'échanges de reproducteurs et d'expansion de la population ont alors été mis en œuvre par des zoos ou des fondations, et au début du XXIe siècle, l'espèce compte environ 1 800 individus.
Des projets ayant pour but de ramener l'espèce en Mongolie et de la relâcher dans la nature commencèrent à voir le jour. En 2010, trois opérations ont déjà été menées en Mongolie.
Des animaux provenant de divers zoos ont été placés en semi-liberté en Lozère, sur le Causse Méjean, plateau calcaire traditionnellement tourné vers l'élevage du mouton , formant le troupeau du Villaret. Après dix ans de préparation à la vie sauvage, 22 fondateurs ont été transportés avec succès en 2004 et 2005 dans le Khomiin Tal, près du parc national de Khar Us Nuur.
fin 2007 environ 330 chevaux vivent en liberté en Mongolie : 200 dans le parc national de Hustai, 110 dans le Gobi, et plus de 20 à Khomiin Tal (Mongolie occidentale).
Ces opérations rencontrent des difficultés importantes, les animaux rendus à la vie sauvage ne maîtrisant pas celle-ci. La difficulté à trouver l'eau, la nourriture, à s'adapter au climat ou à se défendre contre les prédateurs entraînent un assez fort taux de perte chez les animaux nés en captivité. La seconde génération, née en liberté, a des taux de survie beaucoup plus favorables.
Un des plus importants groupes en semi-liberté se trouve en Chine. une population importante de près de 123 chevaux de Przewalski , se déplace librement depuis 2007 sur la partie chinoise du Gobi Dzoungars (Xinjiang).
L'apparence du cheval de Przewalski révèle plusieurs traits « primitifs » : Il possède une grosse tête, des yeux placés en hauteur et non sur les côtés comme chez les autres chevaux, de longues oreilles, une encolure épaisse, un gros corps avec une raie de mulet foncée et des zébrures sur les membres.
Il mesure environ 1,20 – 1,30 m et a toujours une robe isabelle avec les extrémités foncées, un bout du nez clair et des crins foncés. La crinière pousse toute droite et mue chaque année, il n’y a pas de toupet.
Impossible à discipliner par nature, il ne peut être ni dressé ni monté. Le cheval de Prjevalski survit sur de très maigres rations et peut supporter des extrêmes de chaleur et de froid.
Le cheval de Przewalski diffère génétiquement du cheval domestiqué car il a soixante-six chromosomes et non soixante-quatre.
De même, la recherche sur l'ADN mitochondrial a montré que le cheval de Przewalski n'est pas l'ancêtre des chevaux domestiques modernes (Vila et al 2001).
Finalement, les chevaux domestiques et les chevaux de Przewalski actuels descendent d'un ancêtre commun, et sont étroitement apparentés. Mais les souches de Przewalski vivant actuellement ne sont pas les ancêtres directs des chevaux domestiques.
Classification
Règne Animalia
Embranchement Chordata
Sous-embr. Vertebrata
Classe Mammalia
Sous-classe Theria
Infra-classe Eutheria
Ordre Perissodactyla
Famille Equidae
Genre Equus
Espèce Equus ferus
Sous-espèce Equus ferus przewalskii (Poliakov, 1881)
source wikipédia
Parc animalier
Thoiry (78)
15 septembre 2009
safari zoo de Peaugres (07)
23 mai 2017
jardin des plantes
Paris
6 septembre 2013