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La Banque mondiale doit se prononcer sur un prêt de 3,75 milliards de dollars pour la construction de la méga centrale à charbon de Medupi en Afrique du Sud. Elle émettra 25 millions de tonnes de CO2 par an (5 % des émissions françaises totales), entraînera des pollutions majeures au soufre et au mercure, et exigera l‘ouverture de 40 nouvelles mines de charbon pour l’alimenter. Alors que les Etats-Unis s’abstiendront lors du vote, la France risque de soutenir le projet pour défendre les intérêts d’Alstom, impliqué dans la construction de la centrale…
source : cyberacteurs.org
http://www.cyberacteurs.org/actions/form.php?id=82
10 raisons de rejeter le projet d’Eskom
1. Il va contribuer à l’aggravation des changements climatiques
Cette centrale émettra 25 millions de tonnes de CO2 par an. Et l’Afrique souffrira directement des changements climatiques à venir.
2. Il va à l’encontre des engagements de la France en matière de climat ; alors qu’à Copenhague, Nicolas Sarkozy s’est positionné comme leader en matière de la lutte contre les changements climatiques.
3. Il ne sert qu’à enrichir les multinationales occidentales.
La centrale Medupi est conçue pour alimenter le secteur industriel en Afrique du Sud, contrôlé par des multinationales étrangères.
4. Il ne va pas améliorer l’accès à l’énergie des Sud-Africains
le coût de production de l’électricité pèse déjà de façon disproportionnée sur la population. Eskom prévoit des augmentations de tarif de 25 % par an jusqu’en 2012 pour les foyers sud-africains.
5. Il va entraîner l’ouverture de 40 nouvelles mines de charbon pour l’alimenter.
D’où de sérieuses pollutions des eaux, des sols et de l’air, notamment au soufre, ainsi qu’à un accaparement de la ressource en eau pour l’exploitation minière. Les populations locales en seront les premières victimes.
6. Il nuira gravement à la santé des communautés voisines
La centrale de Medupi affectera lourdement la santé et la vie des riverains en les exposant à des résidus de mercure liés à la production d’électricité à base de charbon.
7. Le peuple Sud-Africain ne veux pas du projet
Plus de 65 ONG, syndicats et mouvements religieux s’opposent aujourd’hui au projet.
8. La société civile mondiale ne veut pas du projet
Des Etats-Unis au Kenya en passant par l’Inde, partout dans le monde, plus d’une centaine d’organisations se mobilisent contre le projet.
9. Les alternatives existent
L’Afrique du Sud a un potentiel énorme en matière d’énergies renouvelables.
10. La France n’est pas au service d’Alstom
L’Etat français a déjà accordé une garantie à Alstom via la Coface pour cette centrale ultra controversée. C’est un mépris évident de la société civile sud-africaine qui s’oppose massivement au projet.
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