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15 août 2023 2 15 /08 /août /2023 18:34

août 2023; 100 km de l'Ardèche.

samedi 12 août 2023

100 km de l’Ardèche

18ème épreuve de 100 km - record personnel : 10h11' Theillay 2009 (à 64 ans)

L’association « Ultr’Ardèche » organisait une épreuve de grand fond à allure libre (marche ou course) : Les 100 km de l’Ardèche (hors label FFA) : 100km en aller-retour St Péray-St Sauveur de Montagut.

épreuve complétée par un 100 miles (160,9 km)

Départ le samedi 12 août à 7h00. L’heure limite d’arrivée fixée à 7h00 le dimanche matin, soit 24 heures maxi pour boucler les 100km.

Une barrière horaire était positionnée à St Sauveur (km52), le temps limite pour rejoindre ce point est de 12 heures, soit avant 17h30 le samedi

aller 52 km +132m/ -33m
retour 48 km +32m/-126m

total 100km +164m/ -159m

mais pour le dénivelé :
annoncé par l'organisation : 164m
sur le GPS (Addidas running) : 1 294m
sur "calculitinéraires.fr" : 1 772m

...

je regarde en comparaison sur les 100 km de Millau

annoncé par l'organisation : 1 000m

sur le tracé GPS -sur le site de l'organisation- : 1 972 m D+

...

parcours presque entièrement, sur pistes cyclables

voie verte (appelée voie bleue !)
via rhona le long du Rhone, jusqu'à La Voulte
puis dolce via vers la montagne, (ancienne voie ferrée) faux plat quasi constant de 30 km, jusqu'à Saint Sauveur de Montagut , le long de l'Eyrieux

météo :

très grosse chaleur dans l'après midi, plus de 40° ressentie sur la dolce via, vallée encaissée.

95 inscrits / 91 partants / 89 arrivants

résultats complets : https://statistik.d-u-v.org/getresultevent.php?event=90468

à la prise du dossard

Une course particulièrement difficile en raison de la très forte chaleur, plus de 40° dans certains passages, non ombragés.

Je n'ai jamais autant peiné sur une course.

Je n'ai surtout pas assez mangé et bu. Les ravitaillements n'étaient pas assez fournis en nourriture solide. Un accompagnant vélo était pour moi, quasi indispensable.

C'est ce qui m'a occasionné un malaise au 45ème kilomètre. Comme j'étais entré dans un bar, à Les Ollières sur Eyrieux, pour demander un coca, la serveuse me voyant au sol, était obligée d'appeler les pompiers. Je suis donc resté coincé là, pendant très longtemps pour un étourdissement de quelques seconde. Le temps que les pompiers arrivent, puis, qu'ils prennent les constantes, -tout était parfait - Et qu'ils remplissent les papiers . Enfin, Ils m'ont laissé repartir après signature. Le pire c'est que le ravitaillement suivant était 200m plus loin après un virage, je ne le savais pas !

entre les pompiers et le ravitaillement où je me suis bien restauré, il s'est passé 1h30'. C'est ce que me dit mon GPS.

Il me restait 6 km pour faire demi tour à Saint Sauveur de Montagut et reprendre la descente vers La Voulte, sur la Dolce Via. "Descente" est un bien grand mot, plutôt un faux plat légèrement descendant de près de 30 km.

Mais Les Ollières est pour moi un village maudit. Après le ravitaillement des Ollières, je suis la route balisée vers Valence, dans le village, côté gauche comme il se doit, et je manque la balise placée côté droit pour reprendre la Dolce Via. Au bout d'un moment je m'inquiète de ne pas voir d'autres balises. J'appelle l'organisation qui m'indique de remonter jusqu'au village pour retrouver le bon tracé. J'ai fait 2,5km de plus.

par la suite, sur le très long faux plat descendant, j'ai rejoint un duo : Marjorie et Vincent son accompagnant vélo. Philippe, le compagnon de Marjorie, lui aussi dans la course, était un peu derrière en raison d'une grosse ampoule au pied. Il a finit par nous rejoindre sur un ravitaillement où nous nous attardions. Nous avons poursuivi tous les trois jusqu'au bord du Rhône à La Voulte.

Et au km 80, au ravitaillement, je fais à nouveau un très court malaise, quelques secondes. Toujours en hypoglycémie, je me reprend très bien, et je repars seul, en bord du Rhône, parce que je sais que rester immobile ne me convient pas. (D'ailleurs tous les petits malaises que j'ai fait sur les ultras, c'est toujours en m'arrêtant, soit en cours d'épreuve sur un ravitaillement soit à l'arrivée.) Mes amis ne me rejoindront qu'au km 94, au dernier ravitaillement. J'avançais donc assez vite.

Après ce dernier ravitaillement je les ai laissé partir, je ne pouvais plus les suivre, et j'ai terminé très difficilement ... Mais j'ai fini.

Marjorie et Philippe avec leur accompagnant Vincent,

de bons moments passés avec eux. Ils m'ont beaucoup encouragé !

Pour moi, cela a été la pire course d'ultra.

Par ailleurs j'avais bien discuté en revenant de St Sauveur avec Bernadette sur les premiers kilomètres du retour, puis je l'ai laissé, et retrouvé dans les tous derniers kilomètres en fin d'épreuve.

Trop chaud et trop peu de nourriture. Il faut savoir que pour une course de cette distance il faut au moins 10 000 calories. Mon GPS m'indique une perte de 8660 calories que je suis trop loin d'avoir compensé. (on compte 11 000 calories sur un 24h, mais pour cette épreuve de 24h on a un ravitaillement tous les km, et à Albi pour 131 km et malgré une chaleur identique, je n'avais pas souffert du tout)

Je sais ce que je dois faire pour Millau. dans 5 semaines. Préparer 2 Drop-bag d'au moins 3000 calories chacun pour le 42ème et le 60ème km, que je m'efforcerais de déguster tranquillement.

Je finit donc dernier, pour une fois ! mais j'avais encore plus de 2 heures pour rentrer dans les temps .

Tant pis, puisque cette course n'entre pas dans le classement international; je pense qu'il y a une obligation réglementaire c'est de proposer un ravitaillement tous les 5 km comme sur toutes les courses d'athlétisme hors stade. mais ici le manque de bénévoles et le fait d'une épreuve en plein mois d'août ne permettait pas de répondre aux critères.